la fin du monde (2005)
Je viens de retrouver dans
mon pc une critique rédigée depuis deux ans. Je ne l’ai
jamais mise dans mes anciens blogs. Hier, j’étais chez des amis. Il y avait des
DVd qui traînaient. Quelqu’un a décidé d’en visionner un. En revenant à la
maison, j’ai cherché mis la main sur la critique.
Des les premières scènes, on
devine à quoi ressemble le film. La mise en scène rappelle celles des clips
avec ses séquences qui durent dix secondes chacune. La caméra n’arrête pas de
changer d’ongles, si bien qu’on finit par avoir la migraine. Les personnages
sont trop nombreux. On a droit à cinq ou six histoires différentes. Du coup, on oublie
parfois de suivre le fil. Trop prévisible, les événements sentent le déjà
vu. Ça manque terriblement de personnalité. La psychologie des personnages est
à peine frôlée pendant qu’on a droit à toutes sortes de scènes catastrophiques
dans lesquelles les plus grands monuments de la planète sont détruits l’un
derrière l’autre.
Le film est saturé
d’absurdités énormes du début jusqu’à la fin. Ainsi, dans l’une des scènes, on
nous montre le passage d’une tornade dévastatrice au Caire. Tout est faux dans
cette scène. D’abord, on nous montre les habitants du Caire portant des habits
de palestiniens ! Ensuite, ils
habitent des tentes.
Y a deux options, soit les
gens qui ont travaillé sur ce films sont de gros incultes, soit c’est délibéré.
Je penche pour la deuxième explication. En effet, ça fait des décennies que les
habitants du Caire ne dorment plus sous des tentes. Vu l’insécurité qui règne
dans cette très grande ville, en raison des attaques terroristes, aucun
égyptien n’est assez suicidaire pour habiter sous une tente.
Pourtant, le musulman est
très loin d’être le plus malmené ici. Avez-vous remarqué que tous les curé, les
prêtres et les cardinaux qui apparaissent dans le cinéma américain sont
soit pédophiles, soit des satanistes sanguinaires...
Je ne comprends pas pourquoi
est-ce que le Vatican ne fait rien et ne dépose pas plainte contre cette
propagande permanente d’insultes et d’incitation à la haine.
Pourquoi est-ce que Hollywood
ne nous montre jamais des chrétiens généreux et plains de bonté comme l’abée Pierre ?
Et puis pourquoi est-ce qu’on ne peint jamais un rabbin méchant ? Ne
rêvons pas ! Pour Hollywood, ce sont toujours les religions des autres
(chrétienté et Islam) qui sont sous-développées et malfaisantes.
Le but, là encore, est
d’imprimer l'inconscient collectif de mépris, de haine et de méfiance envers la religions chrétienne,
ou plutôt contre les représentants de la religions chrétienne.
Dans ce film, nous subissons longuement
trois personnages appartenant à une secte catholique. Ils sont tour à tour
hypocrites, mégalomanes, fanatiques, meurtriers, assoiffés d’argent. En vérité, Hollywood ne fait
que projeter ses propres tares sur ces personnages. Qui adore les images de
sang ? Qui passe son temps à mettre en scène la mort et la
destruction ? Qui s’octroie chaque année les meilleurs oscars de la
propagande et de l’imposture ? Qui veut toujours gagner plus d'argent ? Ce n’est sûrement pas le Vatican ou la
Mecque !
Je vais vous épargner le
résumé de ce gros navet.